Le pape François appelle à une « charte financière mondiale » lors de la conférence du Vatican sur le changement climatique


Le pape François a appelé à une « nouvelle charte financière mondiale » d’ici 2025 qui serait axée sur le changement climatique et la « dette écologique », dans un discours liminaire prononcé lors de la conférence « De la crise climatique à la résilience climatique » organisée par le Vatican.

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Michael
Haynes,
Snr.
Vatican
Correspondant

jeu Mai 16, 2024 – 2:42 pm EDT

VILLE DU VATICAN (LifeSiteNews) — Lors d’une conférence sur le changement climatique organisée par le Vatican, le pape François a appelé à une « nouvelle charte financière mondiale » d’ici 2025, qui serait axée sur le changement climatique et la « dette écologique ».

« Il est nécessaire de développer une nouvelle architecture financière capable de répondre aux exigences des pays du Sud et des États insulaires gravement touchés par les catastrophes climatiques », a déclaré le pape François le jeudi 16 mai.

Le pontife mots a été prononcée vers la fin de son discours d’ouverture à l’occasion de la conférence de l’Union européenne. la conférence « La crise climatique à la résilience climatique », organisée conjointement par l’Académie pontificale des sciences et l’Académie pontificale des sciences sociales du Vatican.

JUST IN : #PopeFrancis demande instamment @CasinaPioIV La conférence sur le changement climatique a pour but d’œuvrer en faveur d’une « dé-carbonisation mondiale », ajoutant : « Les données issues de ce sommet révèlent que le spectre du changement climatique plane sur tous les aspects de l’existence, menaçant l’eau, l’air, l’alimentation et les systèmes énergétiques »…. pic.twitter.com/t7cV4ne0s4

– Michael Haynes 🇻🇦 (@MLJHaynes) 16 mai 2024

Exposant un plan d’action en trois volets pour répondre à la « crise planétaire », François a déclaré aux participants que toute action de ce type devait être centrée sur l’action financière. 

« La restructuration et la réduction de la dette, ainsi que l’élaboration d’une nouvelle charte financière mondiale d’ici 2025, reconnaissant une sorte de dette écologique – nous devons travailler sur ce terme : la dette écologique – peuvent être d’une grande aide pour atténuer les changements climatiques », a-t-il déclaré, semblant faire allusion à une charte déjà existante, mais pas encore publiée.

Le plan en trois volets du pape a également mis en évidence son appel à des « changements de politique » fondés sur l’adhésion au climat et la réduction du réchauffement, de la dépendance aux combustibles fossiles et du dioxyde de carbone : 

Premièrement, il faut une approche universelle et une action rapide et décisive, capable de produire des changements et des décisions politiques. Deuxièmement, nous devons inverser la courbe du réchauffement, en cherchant à réduire de moitié le taux de réchauffement en l’espace d’un quart de siècle. Dans le même temps, nous devons viser une décarbonisation mondiale, en éliminant la dépendance à l’égard des combustibles fossiles. 

Troisièmement, de grandes quantités de dioxyde de carbone doivent être éliminées de l’atmosphère grâce à une gestion environnementale s’étendant sur plusieurs générations.

L’appel de François en faveur de politiques financières pour mettre en œuvre les objectifs de lutte contre le changement climatique aura été accueilli de manière particulièrement chaleureuse par certains participants à la conférence du Vatican. Parmi les nombreux participants et intervenants à cet événement de trois jours figuraient d’ardents défenseurs du changement climatique : le gouverneur de Californie Gavin Newsom, le maire de Londres Sadiq Khan, la gouverneure de New York Kathy Hochul, la gouverneure lesbienne du Massachusetts Maura Healey, ainsi que des universitaires et des hommes politiques d’Amérique du Sud, d’Afrique, d’Italie et de Taïwan.

M. Newsom et M. Khan, qui ont tous deux mis en œuvre des mesures radicales et très controversées au nom du changement climatique, se sont exprimés respectivement sur les thèmes suivants : « The Gold Standard – Climate Leadership in the Golden State » et « Governance in the Age of Climate Change » (La gouvernance à l’ère du changement climatique). M. Khan a également écrit dans le journal britannique La tablette qu’il joint sa voix à celle de François « pour soutenir les efforts de résilience climatique et plaider en faveur de la justice climatique ».

La finance verte pour l’avenir

Bien qu’aucun autre détail n’ait été donné sur la charte à laquelle le Pape François a fait référence, ces dernières années, de plus en plus de personnes ont été tuées ou blessées dans des accidents de la route. attention a été consacrée à la coordination des politiques climatiques avec le financement, en réalisant des « échanges de dette contre nature » en ligne avec les politiques du Forum économique mondial, et en abordant la question de la « dette écologique » elle-même, un terme régulièrement employé par François. 

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Le 4 octobre dernier, François a publié la deuxième partie de sa lettre encyclique sur l’environnement de 2015. Laudato Si’ sous la forme d’une exhortation apostolique Laudate Deumdans lequel il a lancé un appel pressant en faveur de mesures « obligatoires » dans le monde entier pour faire face au problème du « changement climatique ».

LIRE : Le pape François appelle à des politiques mondiales obligatoires en matière de « changement climatique » dans son nouveau document « Laudate Deum ».

« Il n’est plus possible de douter de l’origine humaine (anthropique) du changement climatique », a écrit le souverain pontife, avant d’appeler à un alignement obligatoire sur les politiques « vertes » :

Si l’on souhaite sincèrement faire de la COP28 un événement historique qui nous honore et nous ennoblit en tant qu’êtres humains, on ne peut que souhaiter des formes contraignantes de transition énergétique qui remplissent trois conditions : être efficaces, obligatoires et facilement contrôlables.

Les lignes souvent répétées de François sur le sujet ont à maintes reprises présenté des similitudes avec les sentiments exprimés par le grand mondialiste et fondateur du Forum économique mondial (WEF) Klaus Schwab, dont la proposition de loi sur les droits de l’homme a été approuvée par l’Assemblée générale des Nations unies. anti-catholique « Grande remise à zéro« Il mentionne le « retrait des subventions aux combustibles fossiles » et un nouveau système financier basé sur des « investissements » qui favorisent « l’égalité et la durabilité » et la construction d’une « infrastructure urbaine ‘verte' ».

En effet, le monde de la finance est l’un des secteurs qui se consacre le plus à la mise en œuvre des politiques relatives au « changement climatique », telles que celles définies par l’Accord de Paris – l’accord sur le climat pro-avortement auquel le Vatican… rejoint en 2022.

Un troisième objectif moins connu de l’Accord de Paris concerne directement l’élément financier du document, garantissant que l’avenir de la finance mondiale est directement lié aux divers efforts de lutte contre le changement climatique énoncés dans l’Accord de Paris. Il lit:

Rendre les flux financiers compatibles avec une trajectoire vers de faibles émissions de gaz à effet de serre et un développement résilient au changement climatique.

Cet objectif sert de base aux gouvernements internationaux pour lier l’apport de financements à la mise en œuvre du programme « vert » de l’Accord de Paris. La quasi-inconnue Réseau des banques centrales et des autorités de surveillance pour l’écologisation du système financier (NGFS) est née à Paris « Sommet « Une seule planète« En décembre 2017, l’Union européenne a lancé un appel d’offres pour la transformation de l’économie mondiale dans le cadre des politiques « vertes » de lutte contre le changement climatique. 

LIRE : Un groupe bancaire international secret pourrait imposer au monde le programme « vert » de la Grande Réinitialisation

Déjà, il chiffres 138 membres, auxquels s’ajoutent 21 organisations observatrices, dont des banques nationales et internationales telles que la Banque du Canada, la Banque d’Angleterre, la Banque de France, l’Autorité des services financiers de Dubaï, la Banque centrale européenne, la Japan FSA, la Banque populaire de Chine, la Banque nationale suisse et la Réserve fédérale américaine.

Ces politiques sont aussi régulièrement au premier plan des réunions financières internationales. L’année dernière, par exemple, lorsque le président français Emmanuel Macron appelé pour un « choc des finances publiques » autour des questions climatiques et de la finance mondiale. Son discours a été prononcé devant les dirigeants internationaux lors du Sommet 2023 pour un nouveau pacte financier mondial, qui s’est tenu à Paris.